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Adhésion StatutsPour chacun des Trophées Tangente 2022, le jury a désigné un vainqueur ainsi que des mentions spéciales pour des travaux dignes d'être distingués.
Le 04 décembre 2022 a eu lieu la remise des prix au Musée des arts et métiers lors de la journée Tangente.
Découvrez le palmarès
Quentin Lazzarotto est réalisateur. Cédric Villani le découvre et lui confie de nombreuses réalisations de films mathématiques en partenariat avec l'Institut Henri-Poincaré. Citons en particulier le documentaire « Einstein et la Relativité Générale », co-écrit avec le physicien Jean-Philippe Uzan et l'historien Jean Eisenstaedt, « Le Graveur de mathématiques », portrait de l'artiste Patrice Jeener, « Man Ray et les équations shakespeariennes »…
Il réalise actuellement une partie des films qui constituent l'exposition permanente de la Maison Poincaré. Passionné d’astronomie, Quentin Lazzarotto programme depuis 2016 la sélection cinéma du Festival d'Astronomie de Fleurance. Il vient à ce sujet de réaliser le film « Trous noirs, aux confins du savoir ».
Avner Bar-Hen est professeur de statistique et directeur de l’équipe Méthodes Statistiques de Data Mining et d’Apprentissage (MSDMA) du Cnam. Il est membre du conseil scientifique du Haut Conseil des biotechnologies, ancien membre de la Commission spécialisée Évaluation, stratégie et prospective (CSESP) du Haut Conseil de la Santé Publique. Il a été président de la Société Française de Statistique. Outre son travail d'enseignement et de recherche en statistique, il s'intéresse à la médiation scientifique autour des mathématiques.
« Le but de cet ouvrage est d’explorer comment les mathématiques imprègnent notre quotidien » préviennent les auteurs dans le préambule. Le statisticien Avner Bar-Hen et le réalisateur Quentin Lazzarotto sont tous les deux des habitués de la vulgarisation scientifique. L’ouvrage s’articule en quatre parties : Dénombrer, Prévoir, Coder, Créer. Dans chacune, six exemples d’applications, deux portraits de mathématiciens emblématiques, dont l’un est un contemporain, et un focus sur un thème nécessitant d’importantes (et jolies !) illustrations. On croisera ainsi, au fil des dossiers, Étienne Ghys, Lynne Billard, Gérard Berry et Marie-Paule Cani. Contrairement à ce qui se pratique actuellement dans l’édition des beaux livres autour des sciences, où l’on trouve généralement une illustration pleine page en regard d’un petit texte, les auteurs ont fait ici le choix d’une suite d’articles de plusieurs pages accompagnés d’une iconographie soignée pour traiter chacun des sujets abordés. Ces textes présentent une diversité d’applications montrant que les maths sont tissées de liens entre des sujets parfois même très éloignés.
Note de lecture de Martine Brilleaud à retrouver sur le site tangente-mag.com avec plus de 300 autres notes.
Derrière son aspect encyclopédique, la collection des Dictionnaires amoureux créée aux Éditions Plon en 2000 cache en fait de jolis essais. Les sciences étaient peu représentées et les mathématiques en particulier manquaient encore à l’appel. C’est désormais du passé grâce à André Deledicq, créateur du concours Kangourou, et Mickaël Launay, animateur de la chaîne YouTube Micmaths.
La rédaction d’un tel ouvrage n’était pas une tâche aisée : il faut à la fois séduire les néophytes et surprendre les habitués des essais de vulgarisation mathématique. Le duo d’auteurs relève le défi sans encombre : chacun y trouvera son compte ! On commence par feuilleter l’ouvrage, par picorer par-ci par-là, puis les articles s’enchaînent et on finit par revenir en arrière pour s’assurer de n’avoir loupé aucune des entrées (plus de 160 au total). L’humour ne manque pas, que ce soit dans le ton, dans la forme ou dans le choix des sujets abordés (la définition de l’autoréférence mérite le détour).
De A4, à Zéro, en passant par Cochonnerie, Football, Extraterrestres, Hara-kiri ou encore Mille-feuille, chaque article entretient le plaisir d’apprendre et de découvrir, de changer son regard sur ce qu’on pensait déjà connaître parfaitement.
Note de lecture de Fabien Aoustin à retrouver sur le site tangente-mag.com
L'auteure Marie Benedict.
Née en 1969, Marie Benedict est une avocate qui vit aux États-Unis, à Pittsburgh. Diplômée de droit avec une spécialisation en histoire et en histoire de l'art, elle a écrit plusieurs romans historiques (La Chrysalide en 2007, puis une série de livres pour jeunes adultes intitulée The Book of Eva), dans un premier temps sous le pseudonyme de Heather Terrell. Elle a ensuite écrit en 2016, en signant de son vrai nom, The Other Einstein, traduit en français sous le titre Madame Einstein.
Le vainqueur est Madame Einstein de Marie Benedict (Éditions Presse de la Cité).
Madame Einstein, premier roman signé Marie Benedict, est écrit à la première personne, à la manière d’un journal. Dès la première page, le décor est planté : 20 octobre 1896, Mileva se présente à son premier cours à l’Institut polytechnique de Zurich et doit affronter la stupéfaction et le mépris du professeur et des cinq étudiants présents. Sa détermination pour étudier les mathématiques et la physique, sa force de caractère, le soutien de son père, lui donnent la force de ne pas renoncer.
Dans les mois qui suivent, elle noue des amitiés avec les filles logées dans la même pension qu’elle et… Monsieur Einstein. Celui-ci la reconnaît immédiatement comme mathématicienne et physicienne brillante. Ensemble, dans les cafés zurichois, ils partagent le goût de la musique et des discussions sur les dernières recherches en physique. Cette relation qui semble si évidente ne le restera pourtant pas toujours.
Les travaux scientifiques de Mileva Maric-Einstein sont restés longtemps mal connus, mais, dans les années 1980, des lettres échangées entre elle et son mari ont ouvert un débat : quel a été le rôle exact de la discrète épouse dans la découverte de la théorie de la relativité ? L’auteure ne prétend pas trancher ce débat, mais en appui sur des sources historiques, elle partage avec le lecteur sa fascination pour le destin de Madame Einstein.
Note de lecture d’Alice Ernoult à retrouver sur le site tangente-mag.com
Journaliste par vocation, Sylvie Dodeller en possède les qualités essentielles : une insatiable curiosité, une empathie pour son sujet, une rigueur à toute épreuve, l'envie de transmettre, et, dans son cas, tout particulièrement aux plus jeunes et au grand public. C'est d'ailleurs avec cet objectif qu'elle s'est lancée dans le genre biographique en proposant à ses lecteurs des vies héroïques, « à hauteur d'ados ». Elle a écrit cinq livres sur des personnages célèbres, dont, outre Sophie Germain, La Fontaine, Molière et Léonard de Vinci.
Cyril Bonin avait onze ans lorsqu’il a décidé de devenir auteur de bande dessinée. Bien plus qu’une décision, c’était pour lui une évidence ! Il avait trouvé l’alchimie parfaite entre sa passion du dessin et celle de l’écriture. Mais surtout, la bande dessinée est un fabuleux moyen d’exploration du monde qui nous entoure. Un monde qui ne cesse de l’étonner et de susciter les questions qui sont à l’origine de ses histoires.
Est-il possible de mener une vie parfaite ?
Et si l’amour était une maladie ?
Et s’il était possible de connaître son état de santé en temps réel ?
Et s’il existait une conscience collective ?
Le hasard existe-t-il, ou tout dans l’univers est-il régi par des lois de causes à effet ?
C’est cette dernière question que je me suis efforcé de mettre en scène à travers l’histoire de « Comme par hasard ».
Note de lecture de Fabien Aoustin à retrouver sur le site tangente-mag.com
Jean-Michel Le Claire est né à Vannes il y a 50 ans. Il habite à Rennes depuis 2000, après 4 ans en région parisienne pour sa dernière année d'études en DESS Intelligence Artificielle, le service militaire, et ses débuts professionnels. Il travaille comme ingénieur informaticien dans une ESN (Scalian). Il a un fils de 20 ans qui suit des études d'ingénieur à Nantes. Il partage une bonne partie de son temps libre entre les problèmes de maths (lus dans Tangente ou ailleurs) et la course à pied. Il aime aussi lire des ouvrages scientifiques (maths, physique, astronomie), randonner à pied, et parfois bricoler. Sur la photo, il pose devant un cache-radiateur qu’il a fabriqué en bois, dont vous avez sûrement reconnu le motif ! .
Elie Stines enseigne les mathématiques en lycée depuis son obtention de l’agrégation en 2009 et réside à Nancy depuis à peu près toujours. Concernant les maths en elles-mêmes, il avoue une prédilection pour la théorie des nombres, algébrique comme analytique, et apprécie dénicher des problèmes originaux, aussi bien pour son plaisir que pour y faire réagir ses élèves, d’où sa fréquentation du site diophante.fr depuis quelques années, depuis lequel Philippe Fondanaiche l’a aiguillé sur le concours Affaire de Logique.
Augustin Genoud vit en Suisse. Il a participé à plusieurs finales du championnat international des jeux mathématiques et logiques et possède quasiment toutes les annales de ce championnat. Depuis sa retraite, il y a 12 ans, il consacre 2 à 3 heures par jour à sa passion : les énigmes mathématiques. Son site : www.jeuxmath.ch